Les échanges commerciaux entre la France et la Turquie ont connu une croissance exponentielle depuis l'entrée en vigueur de l'union douanière en 1996. Après le « trou d'air » de 2009 (baisse de près de 10 % de nos échanges globaux en raison de la crise économique), le volume total du commerce franco-turc a atteint un nouveau record en 2010 avec 11,7 Milliards d'Euros d'échanges contre 9,9 Milliards d'Euros en 2009 (soit une augmentation de 17,5 % en un an).
Avec des exportations en 2010 se montant à 6,3 Milliards d'Euros (+ 29,3 % par rapport à 2009 soit plus du double de la progression globale des exportations françaises au niveau mondial : + 13,5 %) selon les données des douanes françaises, la Turquie est devenue notre 11e client dans le monde (et notre 3e client hors UE/Suisse, après les États Unis et la Chine et à égalité avec la Russie, mais devant le Japon, le Brésil, l'Inde ou encore l'Algérie). Notre part de marché - en léger repli par rapport à 2009 - s'y élève à 4,4 %.
De même, la France est un débouché majeur pour la Turquie. La France est, avec l'Irak et derrière l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie, l'un des principaux clients de la Turquie, aujourd'hui le 4e. Les importations françaises en provenance de la Turquie s'établissent à 5,4 Milliards d'Euros en 2010 (+ 6,4 % par rapport à 2009) selon les données des douanes françaises. La Turquie est désormais le 15e fournisseur de la France.
En 2010, les ventes françaises en Turquie ont concerné en priorité les postes suivants :
- le matériel de transport dont véhicules automobiles (2,2 Milliards d'Euros) ;
- les équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique (1,3 Milliards d'Euros) ;
- la branche « produits chimiques, parfums et cosmétiques » (0,8 Milliards d'Euros) ;
- les produits métallurgiques et métalliques (0,7 Milliards d'Euros) ;
- les produits pharmaceutiques (0,5 Milliards d'Euros).
Les importations de la France concernent principalement : le matériel de transport dont les véhicules automobiles (2,2 Milliards d'Euros) ; les produits textile, habillement, cuir et chaussures (1,3 Milliards d'Euros) ; les équipements mécaniques, le matériel électrique, électronique et informatique (0,9 Milliards d'Euros) ; les équipements électriques et ménagers (0,5 Milliards d'Euros).