Les avocats de contentieux le savent bien : les 3 facteurs de réussite d'une instance sont :
1. préparation,
2. préparation,
3. préparation.
Les spécialistes de l'arbitrage international font d'autant plus application de cette règle, en préparant leurs dossiers.
Or la préparation requiert expertise, expérience et … des moyens.
(a) l'expérience, cela va de soi, est indispensable. On ne s'improvise pas avocat spécialiste de l'arbitrage. Une telle improvisation pourrait être tolérée devant les tribunaux étatiques. Mais devant le tribunal arbitral, l'inexpérience ne saurait passer inaperçu.
(b) l'expertise est aussi une évidente nécessité pour conduire un arbitrage, vers un succès. L'expertise ne signifie pas seulement la connaissance du droit applicable ou des dispositions contractuelles. Elle requiert également une connaissance parfaite du secteur d'activité concerné et des sociétés impliquées. Les avocats ne devront pas faire l'économie d'experts techniciens, non-juristes, pour les soutenir dans leur expertise juridiques.
(c) les moyens sont tout aussi importants pour réussir un arbitrage. Il s'agit au premier chef des moyens humains. Une équipe composée de nombreux avocats (nous préconisons des équipes de 5 spécialistes) pourront passer suffisamment de temps à étudier tous les scénarios et revoir / analyser toutes les preuves adverses, dans les meilleurs délais.
(d) enfin (et non des moindres), la communication est primordiale, pour obtenir gain de cause dans l'arbitrage international en Turquie. Cette communication concerne non seulement celle entre le client et le cabinet d'avocats. Mais surtout, la communication est celle entre l'avocat et les arbitres : Ainsi, s'ils parlent la même langue, s'ils ont les mêmes repères culturels et s'ils ont les mêmes éducations, le dialogue entre avocats et arbitres sera d'autant plus efficace.