Construction en Turquie de la plus grande centrale solaire photovoltaïque au monde

Construction en Turquie de la plus grande centrale solaire photovoltaïque au monde

L’appel d’offres pour la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 1 000 mégawatts dans le district de Karapınar à Konya sera lancé en mars. Conçue pour être la plus grande centrale de ce type dans le monde, la centrale à énergie solaire marquera le début d’une ère nouvelle en matière d’utilisation des ressources énergétiques renouvelables en Turquie. 

Les États-Unis, la Chine et de nombreux pays européens feront partie des soumissionnaires pour cet appel d’offres, qui devrait générer plus de 1 milliard de dollars US d’investissement à Konya. L’investissement donnera lieu à un environnement compétitif des prix de l’énergie, ainsi que la réduction des coûts dans ce secteur. La centrale s’étendra sur une superficie de 2 000 hectares et produira 1,7 milliard de kilowattheures d’électricité. L’électricité produite devrait alimenter plus de 600 000 habitations.

En rappelant qu’il s’agit d’un des premiers projets énergétiques de ce type, M. Albayrak a souligné que la validation d’une offre suppose que le soumissionnaire dispose d’une installation de fabrication de panneaux photovoltaïques d’une capacité annuelle minimale de 500 MW. L’exportation des produits est également envisagée pour l’avenir. L’entreprise retenue au terme du processus d’appel d’offres lancera la production d’énergie d’ici la fin de 2018.

La Turquie entend lancer un appel d’offres pour un projet similaire relativement à l’énergie éolienne au cours du premier trimestre de l’année 2017. S’exprimant au sujet de l’offre relative à la centrale éolienne, M. Albayrak a déclaré que des zones alternatives seront mises à disposition pour les parcs éoliens susceptibles d’intéresser les investisseurs. Il a également précisé que le marché sera basé sur un principe gagnant-gagnant. Ces projets visent à renforcer le niveau technologique et les activités de R-D en Turquie, de même que la création d’emplois pour les ingénieurs turcs, qui en retour devraient davantage promouvoir la production technologique en Turquie.